bonjour gros problème à ce jour ;meme la snsm est tombé dans le panneau. En plus, elle a perdu le procès. Maintenant je suis vigilent sur un remorquage. Un voisin de port a remorqué un bateau en panne, le chaumard a cassé endommageant le dessus du pont du bateau remorqué ,la personne lui a demandé de faire marcher son assurance pour avoir abimé son bateau. L'affaire n'est pas finie. Donc malheureusement prudence.

Bonjour,

Quelques informations complémentaires:
- En cas de panne, faire des signaux visuels à l'attention des bateaux à vue : croiser et décroiser les bras; çà permet de demander une aide sans passer par le canal 16.
- La VHF : désormais tout le monde en a une (je pense...) , mais ce n'est pas destiné uniquement pour demander de l'aide : la veille permanente est une règle de bon sens pour la solidarité en mer (et même, je crois, une obligation). Bien regarder le mode d'emploi de son appareil pour le mettre en veille multicanaux ou en mode scan (et se replonger dans les procédures de radiotéléphonie, çà ne peut pas faire de mal).
- Le cas du remorquage : l'exemple cité du propriétaire remorqué cherchant des ennuis au bateau remorqueur est affligeant..mais hélas çà arrive. Une précaution à prendre avant d'entamer la manoeuvre : toujours demander au bateau secouru de lancer la remorque. En faisant celà, il prend la responsabilité de demander l'assistance. Et si la remorque casse, c'est la sienne...
- Suivant cette logique, il est indispensable que chacun d'entre nous ait à bord une aussière destinée à sa propre remorque, adaptée au poids et à la longueur du bateau à remorquer (le notre!). Une astuce consiste à la marquer pour la repérer rapidement dans la coffre à cordages (histoire de saisir le bon bout', même avec le stress de la panne). Veiller à ce que ce soit un cordage avec de l'élasticité...et un oeil épissé pour le rallonger vite fait, au cas où....
- Autre suggestion : s'assurer que son propre bateau est adapté au remorquage. Il m'est arrivé l'an dernier de vouloir porter assistance à un voilier d'une dizaine de mètres en cours d'échouement à marée descendante. Ce devait être une location, car le skipper m'a regardé bizarrement quand le lui ai demandé de "me lancer sa remorque". Visiblement, il ne comprenait pas. On a perdu 5 minutes le temps de lui expliquer. Et j'ai dû abandonner la manoeuvre, mon bateau n'étant pas adapté à la traction nécessaire pour le sortir.
Un gros timonier motorisé en diesel a pris le relais, et a réussi à le dégager.
- Après, des anecdotes sur le gars qui dit merci , t'offre un verre, et celui qui trouve çà normal et te plante au ponton sans autre forme de politesse, j'en ai autant que de remorquages réussis )...

Ta remarque "j'avais prévenu le CROSS" prend tout son sens.

Parmi les précautions , il faut donc ajouter celle-ci:
- En cas de remorquage de gré à gré (sans info préalable de demande d'assistance par le canal 16), il faut se signaler aux autorités comme étant en cours d'une manoeuvre de remorquage, en précisant l'identité du navire remorqué et les intentions du remorqueur , genre "navire YYYY remorqué avec N personnes à bord, je fais route vers le port de XXX par le chenal de ZZZ".
Il semble que cette procédure soit importante pour les assurances en cas de litige ultérieur.
Personnellement, je ne l'avais pas fait lors de mes remorquages passés, désormais je le ferai.

Ouais, ... en espérant que le "capitaine" du bateau assisté soit fichu de faire un nœud marin, et pas une "rosette de lacets de chaussures"  ... 

A priori mon assurance n'est pas "côtière", mon bateau est hauturier et j'ai le permis hauturier également...

Heueu... et inversement ?